Forêts

OA - Liste

Résultats pour:
Damien Altendorf

mars 2023

Les forêts boréales sont frappées par des incendies plus fréquents et intenses. Elles constituent ainsi une source croissante de CO2.
Une équipe de chercheurs a récemment démontré le lien entre déforestation tropicale et diminutions régionales des précipitations.
Des images inédites acquises sous le glacier Thwaites montrent que la fonte sous-marine s'articule de façon plus complexe qu'on ne le pensait.

février 2023

Les rétroactions amplificatrices rendent les efforts nécessaires pour limiter la hausse des températures sous 2 °C plus importants que prévu.
Une étude alerte sur l'imminence d'un emballement de la fonte des calottes polaires et du relèvement du niveau marin.
Une nouvelle étude montre que les sécheresses observées depuis 2015 en Europe sont sans précédent depuis au moins quatre siècles.
Les volcans endormis influencent aussi le climat. Cette influence serait même bien plus grande qu'on ne le pensait jusqu'à présent.
Si l'évolution de la température moyenne du globe durant l'Holocène reste sujette à de grandes incertitudes, un scénario se dégage néanmoins.
De nouveaux travaux permettent de mieux quantifier l'amplification terrestre, c'est-à-dire la propension des terres à chauffer plus vite.
Une étude permet de mieux comprendre comment fonctionne le thermostat planétaire, ce régulateur du climat de la Terre à l'échelle géologique.
Les projections climatiques du débit des cours d'eau auraient sous-estimé l'ampleur réelle de la crise qui s'annonce.
Alors qu'un retour à la normale est annoncé pour la couche d'ozone, une nouvelle menace risque de déjouer les prévisions.
Le risque d'un arrêt du Gulf Stream en cas de poursuite du réchauffement dépendra aussi de ce qu'il se passera en Antarctique.

janvier 2023

La surface occupée par les glaces de mer à l'échelon mondial se situe à des niveaux bas records depuis le début de l’année.
Il est de plus en plus probable qu'El Niño fasse sont retour d'ici à la fin de l'année et atteigne sont pic d'intensité courant 2024.
Symbole de l'interconnexion entre climat et vivant, le majestueux Manchot empereur est menacé d'extinction d'ici à la fin du siècle.
Les études sur l’évolution des vagues de froid montrent que malgré le réchauffement, la survenue d’extrêmes froids reste possible en France.
En France et ailleurs, le système électrique jouera un rôle clé dans la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique.
L'éruption du Hunga Tonga survenue il y a un peu plus d'un an a augmenté la probabilité de franchir les 1,5 °C de réchauffement global.
Si l'Amazonie basculait de forêt tropicale à savane, elle entraînerait dans sa chute d'autres points de bascule. Un véritable effet domino.
Ce dimanche, un imposant iceberg s’est détaché de la plateforme de glace de Brunt, à l’est de Antarctique.
Depuis 1850, la teneur de l’atmosphère en poussières désertiques a augmenté, masquant de ce fait une partie du réchauffement climatique.
Le réchauffement et le rythme de fonte actuels du Groenland sont sans précédent depuis au moins un millénaire.
Le changement climatique ne fragilise pas seulement l'Amazonie à travers les sécheresses et les vagues de chaleur, mais aussi par les orages.
Le contenu en chaleur de l'océan continue d'enchaîner les records, un constat qui montre que le réchauffement se poursuit activement.
Afin d’anticiper la façon dont les zones mortes devraient évoluer avec le changement climatique, des chercheurs se tournent vers le passé.
Dans l'Atlantique Nord, le nombre et l’intensité des cyclones tropicaux sont promis à une forte augmentation d'ici à la fin du siècle.

décembre 2022

Une étude soutient qu'il est possible d'accroître la productivité de l'agriculture tout en préservant les forêts et la biodiversité.
Selon une étude dirigée par l'Université de Bergen (Norvège), la décennie qui vient devrait voir un ralentissement du réchauffement global.
Certains glaciers du Groenland pourraient être en train de fondre à un rythme cent fois supérieur aux estimations précédentes.
Des chercheurs ont découvert un processus jusqu’alors inconnu qui amplifie la fonte des plateformes de glace en Antarctique.
Cette question mérite d’être posée au vu des enquêtes d’opinion conduites chaque année pour le compte de l’ADEME. Ce suivi, qui porte sur la représentation sociale du changement climatique et de l’effet de serre, révèle entre autres le faible niveau de compréhension des bases scientifiques sur lesquelles repose le dossier climatique.
Contrairement à l’idée qui prévalait jusqu’à présent, l’apparition des premières forêts n’aurait pas diminué de façon significative le taux de CO2 dans l’atmosphère. C’est du moins ce que rapporte une étude parue dans la revue Nature communications ce 20 décembre. Ces résultats font voler en éclats trente ans de compréhension sur le climat du Dévonien.
Habitant du Nord-est de la France, je suis avant tout un grand passionné de météorologie et de climatologie. Initialement rédacteur pour le site "Monsieur Météo", je contribue désormais à alimenter celui de "Sciencepost".
En 2020, alors que le monde était largement paralysé par la pandémie de COVID-19, la teneur de l’atmosphère en méthane a enregistré une croissance record. Une équipe de chercheurs a désormais fait la lumière sur ce phénomène pour le moins contre-intuitif. Les résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue Nature ce 14 décembre.
Passionné par les phénomènes météorologiques et climatiques depuis plus d'une dizaine d'années, et de manière générale par tout ce qui touche aux sciences de la Terre. Au fil des années, j'ai pris connaissance des mécanismes et processus qui sous-tendent ce système physique riche et complexe.
Passionné par les phénomènes météorologiques et climatiques depuis plus d'une dizaine d'années, et de manière générale par tout ce qui touche aux sciences de la Terre. Au fil des années, j'ai pris connaissance des mécanismes et processus qui sous-tendent ce système physique riche et complexe.
Les données sont sans appel, les émissions de gaz à effet de serre atteignent des sommets. Pourtant, dès 1992, les États signaient la Convention Climat et s’engageaient à agir. Une ambition précisée en 2009, à Copenhague, avec la limite des 2 °C à ne pas dépasser. Toutefois, les émissions ont maintenu une trajectoire incompatible avec les objectifs affichés. Quelles peuvent en être les raisons ?
Des chercheurs de l’Université d’Otago, située en Nouvelle-Zélande, ont fait une découverte qui, bien que fortuite, apporte un enseignement précieux sur le rythme des glaciations en Antarctique lors du dernier million d’années. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 5 décembre.
Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Vienne (Autriche) montre comment El Niño module le transport atmosphérique d’eau et de chaleur, déclenchant de grandes sécheresses dans certaines régions et de terribles inondations dans d’autres. Les résultats ont été publiés dans la revue Geophysical Research Letters le 23 novembre dernier.
Des chercheurs attirent l’attention sur le rôle de la circulation atmosphérique, et donc des vents, dans la fonte de la calotte du Groenland. Depuis 1990, ces derniers seraient en effet responsables de la moitié du réchauffement de surface et de la perte de masse associée. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications le 14 novembre dernier.
Des mesures de terrain effectuées dans le cadre de la campagne de recherche EUREC⁴A, axée sur les interactions entre la circulation atmosphérique et les nuages, ont révélé que ces derniers étaient moins sensibles au réchauffement climatique que ce que l’on pouvait craindre. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature le 30 novembre dernier.
Si la canicule meurtrière qui a frappé l’ouest de l’Amérique du Nord à la fin du mois de juin 2021 était un évènement quasiment impossible dans le climat du milieu du vingtième siècle, elle pourrait survenir une fois tous les dix ans d’ici à 2050 si rien n’est fait pour limiter le réchauffement climatique. C’est ce que rapporte une étude parue dans la revue Nature climate change ce 24 novembre.

novembre 2022

De nouveaux travaux font la lumière sur l’origine du désaccord entre les modèles et les observations au sujet du réchauffement de l’atmosphère tropicale. Cette divergence est à l’origine d’une controverse scientifique de longue date qui semble désormais toucher à sa fin. Les résultats ont été publiés dans la revue PNAS ce 21 novembre.
Une étude permet de mieux comprendre comment l’Amazonie pourrait réagir au changement climatique d’ici à la fin du siècle. Le franchissement d’un point de bascule au-delà duquel l’ensemble de la forêt se transformerait en savane semble par exemple assez peu probable. Les résultats ont été publiés dans la revue Earth System Dynamics ce 24 novembre.
Une nouvelle étude montre que le réchauffement accéléré de la région Arctique provoque une augmentation des chutes de neige sur les continents adjacents durant l’automne et le début d’hiver, en particulier en Sibérie. Les résultats ont été publiés dans la revue npj climate and atmospheric science ce 24 novembre.
Grâce à une technique novatrice de reconstitution du champ de vent au-dessus des océans, des chercheurs ont montré que les cyclones tropicaux de faible intensité gagnent également en intensité à mesure que la planète se réchauffe. L’étude généralise ainsi les conclusions obtenues pour les cyclones tropicaux de forte intensité. Les résultats ont été publiés dans la célèbre revue Nature ce 16 novembre.
Des relevés de terrain ont montré que la fonte des glaciers de l’hémisphère Nord libérait chaque année plusieurs centaines de milliers de tonnes de bactéries dans l’environnement périglaciaire, celles-ci étant jusqu’alors immobilisées dans les couches de neige. Les résultats ont été publiés dans la revue Communications Earth & Environment ce 10 novembre.
Les dépressions extratropicales de l’Arctique, aussi appelées cyclones arctiques, devraient gagner en intensité à mesure que le climat continuera à se réchauffer. Or, en amenant une quantité croissante de chaleur et d’humidité vers le nord, elles accentueront aussi le retrait de la banquise selon une dynamique de cercle vicieux. C’est du moins ce qu’avance une étude parue dans la revue scientifique Nature Communications le 9 novembre dernier.
Selon la dernière évaluation du Global Carbon Project, un organisme scientifique qui dresse chaque année un inventaire des sources et des puits de carbone à l’échelle mondiale, les émissions de carbone fossile ont poursuivi leur rebond post-Covid, rendant de plus en plus irréalistes les espoirs de limiter le réchauffement global à 1,5 °C. Le rapport est disponible en accès libre sur le site du projet.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les feux de forêts qui ont ravagé l’Amazonie ces dernières années sont davantage liés à la déforestation et aux pratiques de culture sur brûlis qu’aux épisodes de sécheresse des sols. Ce sont là les enseignements apportés par deux études récemment publiées dans la revue Global Ecology and Biogeography.
Des travaux confirment la présence d’un gonflement rapide de la basse atmosphère depuis le milieu des années 1980 en lien avec le changement climatique provoqué par nos émissions de gaz à effet de serre. Les résultats sont publiés dans la revue Science ce 5 novembre.
La Sibérie connaît chaque été une saison des incendies. Toutefois, les brasiers survenus ces dernières années ont atteint des proportions exceptionnelles, les plaçant dans la catégorie des méga-feux. Dans quelle mesure le réchauffement climatique a-t-il contribué à leur apparition ? C’est la question posée par des chercheurs dans une étude parue dans Science ce 3 novembre.
Alors que l’année va bientôt toucher à sa fin, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a rendu public son rapport préliminaire sur l’état du climat en 2022. Le document est mis à disposition sur le site de l’organisme, la version finale devant être publiée d’ici le mois d’avril prochain.
La compréhension de l’impact du réchauffement sur les précipitations extrêmes devrait faire un bond suite aux résultats récemment obtenus par un groupe de chercheurs du Met Office (Royaume-Uni) et de l’Académie chinoise des sciences. En effet, l’incertitude sur l’ampleur des changements serait réduite d’un tiers. Les travaux ont été publiés dans la revue Nature Communications ce 3 novembre.

octobre 2022

Des mesures par radar aéroporté, permettant de voir à travers l’immense masse de glace de l’Antarctique, ont révélé la présence sous la calotte d’un vaste fleuve dont la taille dépasse celle de la Tamise. Ces observations inattendues ont été publiées dans la revue Nature Geoscience ce 27 octobre.
En tirant parti d’un modèle climatique à très haute résolution, des chercheurs ont tenté de comprendre pourquoi les températures minimales se réchauffaient plus fortement que les températures maximales. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Geophysical Research Letters. L’augmentation des températures dans le contexte du réchauffement global est loin d’être homogène. En effet, les continents se réchauffent plus fortement que les océans, les hautes latitudes davantage que les basses latitudes… et les nuits plus que les jours. En somme, le changement climatique réduit la différence de température moyenne entre le jour et la nuit, en particulier au-dessus des zones continentales.
Une étude dirigée par l’Université de Californie à Davis (États-Unis) rapporte un mécanisme climatique jusqu’à présent négligé impliquant la vapeur d’eau. En l’implémentant de façon systématique dans les modèles de climat, il devrait réduire les incertitudes associées à l’évolution future de la couverture nuageuse. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Nature Geoscience ce 3 octobre.
Grâce à l’étude méticuleuse d’une carotte sédimentaire forée au nord-ouest de l’océan Atlantique, une équipe de chercheurs germano-brésilienne a pu identifier les tenants et aboutissants des altérations massives de la circulation océanique lors de la dernière période glaciaire. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Nature Communications.
Les hydrates (ou clathrates) de méthane sont souvent mis en avant en raison de leur statut potentiel de « bombe climatique ». Or, des mesures et analyses de terrain ont montré que si du méthane est effectivement libéré par ces formations, celui-ci est en grande partie dissipé avant de pouvoir atteindre l’atmosphère. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 17 octobre.
Une étude parue dans la revue Global Biogeochemical Cycles le 24 septembre dernier montre que le supplément de dioxyde de carbone (CO2) apparu dans l’atmosphère depuis le début de la révolution industrielle n’est constitué qu’à 45 % de CO2 d’origine humaine. Comment comprendre ce résultat en apparence paradoxal ?
Contrairement à ce que l’on pouvait craindre, l’anomalie froide actuellement observée au sud-est du Groenland ne serait pas le signe avant-coureur d’un effondrement de la circulation océanique nord-atlantique. C’est du moins ce qu’avance une étude récemment parue dans la célèbre revue Geophysical Research Letters.
Les scénarios climatiques les moins émetteurs de gaz à effet de serre, et par conséquent compatibles avec l’Accord de Paris, sont souvent perçus comme peu réalistes. De leur côté, les scénarios les plus émetteurs ont également leurs contradicteurs. Aussi, des chercheurs ont appelé la communauté internationale à se détacher des narratifs les plus extrêmes et à rediriger son attention vers les scénarios médians qui sont jugés plus réalistes.
L’analyse d’une carotte de glace prélevée au sud-est du Groenland précise le rôle joué par les aérosols sulfatés – de petites particules de pollution composées de soufre – dans le léger refroidissement qui a marqué le milieu du vingtième siècle. Les résultats ont récemment été publiés dans le Journal of Geophysical Research: Atmospheres.
Les glaciers situés à la périphérie du Groenland sont littéralement attaqués par les deux bouts. En effet, de nouveaux travaux ont montré que les impacts liés au réchauffement de l’atmosphère et de l’océan se renforçaient mutuellement, illustrant la grande vulnérabilité des rivières de glace. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience le 3 octobre dernier.
Une étude dirigée par l’Université d’Arizona (États-Unis) restitue avec un niveau de détail sans précédent le climat de la Terre lors de l’épisode hyperthermique de la limite Paléocène-Éocène. En particulier, elle identifie de nombreuses similarités avec le réchauffement projeté pour la fin du siècle. Les résultats ont été publiés dans la revue PNAS ce 10 octobre.
Pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Université de Cambridge (Angleterre) a mis au jour l’existence de variations saisonnières dans le mouvement de la gigantesque calotte de l’Antarctique. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique The Cryosphere le 6 octobre dernier.
Si les modèles de climat anticipent une augmentation des configurations El Niño avec le réchauffement global, les dernières recherches montrent que sa petite sœur, La Niña, est peu disposée à plier bagage et pourrait même s’imposer sur le court terme. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue scientifique Geophysical Research Letters.
En s’appuyant sur les archives historiques des deux derniers millénaires et sur un ensemble de données paléoclimatiques comme les cernes d’arbres ou les stalagmites, des chercheurs ont trouvé qu’avec la poursuite du réchauffement, les méga-sécheresses risquent de devenir permanentes dans certaines régions du globe. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Reviews Earth & Environment ce 4 octobre.

septembre 2022

Depuis 2000, l’amélioration de la qualité de l’air a paradoxalement entraîné un supplément de réchauffement qui équivaut de moitié à celui dû au seul CO2. Ce sont les résultats avancés par une étude publiée ce 21 septembre dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics.
Si elle se poursuit au rythme actuel, la fonte de la banquise arctique risque d’augmenter la fréquence des évènements El Niño de forte intensité. C’est du moins ce qu’avance une étude récemment publiée dans la revue scientifique Nature Communications.
Selon une étude dirigée par l’Université de Brême (Allemagne), les pratiques qui visent à augmenter l’altération des sols tropicaux pour retirer du dioxyde de carbone de l’atmosphère engendreraient leur déstabilisation et conduiraient au bout du compte à en augmenter les rejets. Ces effets contre-productifs ont été détaillés dans la revue Communications Earth & Environment ce 17 septembre.
De nouveaux travaux appuient l’hypothèse selon laquelle le courant-jet tend à devenir plus sinueux avec le réchauffement global du climat, un mécanisme qui contribuerait à augmenter la fréquence et l’intensité des épisodes météorologiques extrêmes aux latitudes moyennes. Les résultats ont été publiés dans la revue PNAS ce 12 septembre.
Après avoir analysé un ensemble de données satellitaires à haute résolution, des chercheurs ont mis en évidence un assèchement pour le moins inattendu des lacs arctiques depuis le début des années 2000. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Climate Change le 29 août dernier.

août 2022

Selon le rapport du Copernicus Climate Change Service (C3S), la banquise qui ceinture le continent antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais observé pour un mois de juillet. Le bulletin complet est accessible sur le site de l’agence.
Selon un rapport du réassureur allemand Munich Re paru le 28 juillet dernier, les catastrophes naturelles telles que les vagues de chaleur, les pluies diluviennes et autres tornades ont déjà causé plus de 65 milliards de dollars de pertes économiques entre les mois de janvier et de juin.

juillet 2022

Une étude publiée ce 22 juillet dans la revue Biogeosciences détaille le lien entre les extinctions de masse et les variations de la température moyenne du globe. Les résultats obtenus ont des implications substantielles pour le futur à moyen et long terme, mais également pour la paléoclimatologie et la paléontologie.
Avec les océans, les forêts et leurs sols constituent des puits naturels de carbone. En effet, elles absorbent environ un tiers des émissions de dioxyde de carbone (CO2) produites par les activités humaines, limitant ainsi l’ampleur du réchauffement climatique. Toutefois, ce puits de carbone devient de moins en moins efficace à mesure que le thermomètre monte et que les régimes de pluies se modifient.
Des chercheurs ont récemment mis à jour les courbes d’évolution du bilan énergétique de la Terre, le moteur fondamental des changements climatiques. Les résultats ont été publiés dans la revue Environmental Research: Climate le 4 juillet dernier.
Les modèles climatiques sous-estiment probablement l’intensification des précipitations extrêmes et des inondations qui leur sont liées.
Pour la première fois, des travaux ont démontré un lien de cause à effet entre la présence d’un déficit en ozone au-dessus du pôle nord et la survenue de certaines anomalies météorologiques à l’échelle de l’hémisphère. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 7 juillet.
L’accord de Paris sur le climat s’est donné pour objectif de limiter le réchauffement global de la planète sous 2 °C et de poursuivre les efforts pour contenir la hausse à 1,5 °C. Cependant, en raison de la faiblesse des mesures visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre, l’objectif des 1,5 °C est actuellement hors de portée. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs de l’Université de Concordia (Canada). Les résultats ont été publiés dans la revue Science le 23 juin dernier.
En plus des questions relatives à l’éthique et à la morale dans le contexte d’une humanité toujours en proie à de nombreuses inégalités, le développement du tourisme spatial aurait également des répercussions fortes sur le climat et la couche d’ozone comme le révèle une étude parue dans la revue Earth’s Future le 9 juin dernier.

juin 2022

Une étude publiée ce 21 juin dans la revue scientifique Communications Earth and Environment confirme la contribution majeure du réchauffement climatique au phénomène dit du « Blob » qui affecte de façon récurrente le nord-est du Pacifique depuis une dizaine d’années. De 2013 à 2016, une zone d’eau anormalement chaude occupait le nord-est du Pacifique. La vague de chaleur marine a pris naissance fin 2013 au niveau de la baie d’Alaska, puis s’est étendue jusqu’à la péninsule de Basse-Californie au cours des mois suivants. Des températures de 2 °C à 4 °C supérieures aux normales étaient alors observées sur plus de quatre millions de kilomètres carrés. Plusieurs répliques du phénomène sont survenues, dont une notable entre 2019 et 2021.
Pour la première fois, des travaux ont signalé la présence de microplastiques dans la couche de neige du continent le plus isolé et le plus inhospitalier du monde, l’Antarctique. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique The Cryosphere le 8 juin dernier. La découverte a été faite suite à l’analyse d’échantillons de neige prélevés en 2019 par une doctorante de l’Université de Canterbury (Nouvelle-Zélande) au niveau de la barrière de glace de Ross. « Lorsqu’Alex s’est rendue en Antarctique en 2019, nous étions optimistes sur le fait qu’elle ne trouverait pas de microplastiques dans un endroit aussi vierge et éloigné », relate Laura E. Revell, coauteure de l’étude.

mai 2022

Ce qui a fait de cette sécheresse des sols un évènement historique est à chercher du côté des températures qui ont accompagné le manque de pluie. L’anomalie thermique moyenne s’élève en effet à 2,8 °C, ce qui constitue un record. Autrement dit, jamais aucun autre épisode de sécheresse ne s’est produit avec des températures aussi élevées.
Les vagues de chaleur ne sont pas un phénomène propre à l’atmosphère. En effet, elles se manifestent également dans les mers et les océans où elles peuvent persister jusqu’à plusieurs années. Ces vagues de chaleur marines ont des impacts potentiellement irréversibles sur les écosystèmes marins ou côtiers et, par effet ricochet, sur des secteurs socio-économiques comme la pêche ou la santé.
Dans l'Atlantique Nord, une large quantité de chaleur s'accumule à l'abri des regards, entre 700 et 4000 mètres de profondeur.
Un ensemble de mesures de terrain effectuées au Svalbard, un archipel norvégien situé dans le détroit de Fram, montrent qu’un nouveau puits de carbone est probablement en train de se mettre en place dans le Grand Nord. Ces résultats ont récemment été publiés dans la revue Scientific Reports.
Des travaux de terrain menés au nord du Groenland suggèrent qu’une fois effondrées, les plateformes de glace ne sont plus en mesure de se reformer à moins que le climat ne se refroidisse considérablement. Aussi, un simple retour aux conditions pré-effondrement n’est pas suffisant. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications ce 9 mai.
Un peu moins d’un an après la vague de chaleur meurtrière qui a frappé l’ouest de l’Amérique du Nord fin juin 2021, un groupe de chercheurs a décortiqué les processus météorologiques qui ont conduit à la mise en place de cette canicule extrême. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Geophysical Research Letters.
Des chercheurs ont récemment mis en lumière un mécanisme par lequel les changements de banquise en Arctique parviennent à influencer le climat de régions situées bien au-delà du cercle polaire. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications le 19 avril dernier.

avril 2022

Une étude dirigée par l’Université de Gand (Belgique) dans le cadre du programme scientifique européen DRY-2-DRY a pour la première fois démontré la propension des sécheresses à s’auto-propager et, de fait, à augmenter la surface soumise au déficit hydrique. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Climate Change.
Depuis le début du vingtième siècle, les écosystèmes terrestres essuient une baisse accélérée de la disponibilité en azote. Dans une nouvelle étude, un groupe de chercheurs a démontré l’existence de cette évolution tout en détaillant ses causes et conséquences. Les résultats ont été publiés dans la revue Science ce 15 avril.
Un groupe de chercheurs a élaboré une reconstruction sans précédent de l'amplification arctique et de son intensité depuis l'an mil.
Une analyse comprenant plusieurs milliers d’échantillons d’air prélevés dans le monde en 2021 montre que la concentration en méthane a connu une hausse sans précédent. De son côté, le dioxyde de carbone enregistre sa cinquième plus forte hausse depuis le début des mesures systématiques.

février 2022

Même si l’océan arctique devenait libre de glace durant l’été et induisait une absorption croissante de rayonnement solaire par l’océan, la banquise continuerait tout de même à se reformer durant l’hiver pendant un certain temps. Aussi, on ne s’attend pas à une disparition complète des glaces arctiques durant ce siècle, même dans le cas d’un réchauffement marqué (IPCC, 2021, J. Screen, 2021). Comment expliquer ce phénomène ?
L’actualisation de précédents travaux par des chercheurs de l’Université Columbia et de l’Université de Californie (États-Unis) soutient que la sécheresse qui touche le sud-ouest de l’Amérique du Nord depuis une vingtaine d’années est la plus sévère depuis au moins 1200 ans. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Climate Change ce 14 février.

janvier 2022

De nouveaux travaux ont retracé l’entièreté du cycle de vie de l’iceberg A-68, l’un des plus grands jamais observés et dont les pérégrinations se sont déroulées de juillet 2017 à avril 2021. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue scientifique Remote Sensing of Environment.
Le réchauffement des océans affecte d’ores et déjà la vie marine, et ce, de façon parfois spectaculaire. Parmi les formes de vie les plus exposées, on trouve les populations et récifs coralliens. Toutefois, comme les coraux sont des organismes à fonctionnement relativement lent, la caractérisation de leur capacité à récupérer d’un extrême de chaleur donné demande de longues séries d’observations.